Une autre logique économique ! Nos vies, pas leurs profits !

 

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L’alternative de gauche fonde son action sur l’émergence d’une prise de décision collective, par les habitants eux-mêmes. Nous sommes contre l’idée que des « professionnels » de la politique décident de tout. Mais la démocratie directe suppose un apprentissage du « penser ensemble », du « décider ensemble » et du « faire ensemble ». Nos mesures sont donc des orientations soumises au débat, et non des « promesses » électorales.

 

La situation économique dans une commune dépend largement des choix locaux et globaux opérés depuis des décennies, dont nous payons au quotidien les conséquences en matière de destruction d’emplois, de disparition d’activités et de services publics, de précarisation des conditions de travail et de vie…

 

Ceci dit, une Municipalité au service de sa population, et non du Patronat, prendrait des mesures, telles que :

  • L’aide à l’installation de paysan-ne-s, d’artisan-e-s et de commerçant-e-s dans des domaines peu présents sur la commune, dont l’activité est nécessaire pour satisfaire les besoins de la population de chaque quartier. Le niveau de cette aide peut varier, et représenter une somme importante : c’est un choix politique déterminé par l’intérêt général. L’aide peut être financière ou / et technique - comme la réhabilitation des boutiques à l’abandon ou le soutien au montage de projet - mais elle demeure strictement conditionnée au respect des objectifs sociaux définis conjointement entre les parties, au respect strict des droits des salarié-e-s, et au respect des normes écologiques les plus avancées ;

  • Le maintien et le renforcement d’une activité économique variée : ce qui passe par l’interdiction des licenciements dans les entreprises qui font des profits ; le véto contre toute fermeture de poste de travail et de site dans les services publics ; le soutien aux projets de reprise de leur entreprise par les salarié-e-s en cas de fermeture ; le refus des supermarchés et des grandes chaînes de magasins qui asphyxient les petits commerces, détruisent davantage d’emplois qu’ils n’en créent, et transforment les villes en zones commerciales mortes et aseptisées ; l’aide à la transformation des emplois précaires en emplois stables ; la reprise en régie publique des activités socialement utiles abandonnées aux multinationales ; la dynamisation de la vie culturelle et sociale autonome…

  • Le refus du « mirage aux alouettes » touristique, alpha et oméga de toute la pensée économique libérale depuis les années 1960’s et la casse des activités traditionnelles dans les 1970’s et 1980’s. Le tourisme peut être une activité intéressante s’il est contrôlé, et si les retombées et les impacts sont clairement déterminés, avec des clefs de répartition strictes des bénéfices... Il n’est pas un palliatif à la disparition des autres activités, demeure saisonnier, très coûteux pour la population en termes d’investissements et d’inflation, et ne propose guère que des emplois précaires. Un autre tourisme que celui des grands évènements est possible, basé sur la découverte des patrimoines bâtis et non-bâtis, sur la rencontre et l’échange. Tout dépend ce que l’on veut : une vitrine factice qui mobilise les moyens de la Commune sur le centre-ville et sur quelques évènements, avec une privatisation des profits par les acteurs-trices du secteur… ou une activité parmi d’autres au service de l’ouverture de la ville et de la population sur l’extérieur.

  • Le soutien à la fortification de filières agricole et maraîchère biologiques et paysannes, ouvertes sur les divers quartiers de la ville et sur les secteurs de la restauration individuelle et collective pour ne citer que ceux-ci…